Moi pilote de Boeing

Je dois avoir quelques milliers d'heures de vol à mon actif... sur PC. Flight Simulator et X-Plane m'accompagnent depuis des années, et je passe parfois des soirées entières dessus, passant d'un Cessna à un Airbus, survolant n'importe quel paysage doté d'un aérodrome. Mais j'échangerais volontiers toutes ces heures contre une seule heure de simulation, telles que j'ai pu l'expérimenter cette semaine. Une heure de vol sur un simulateur professionnel. L'expérience est un cadeau de mes amis, qui connaissent depuis longtemps ma passion pour cette activité. Ils m'avaient même proposé de passer mon brevet de pilote il y a quelques années, mais je n'étais pas tenté par l'aventure. Assez curieusement, je n'aime pas les vols réels en avion. Je préfère explorer le ciel virtuel, qui ne présente aucun risque. Mais mes amis ont trouvé le cadeau parfait pour concilier ma passion et ma peur : une heure à bord du simulateur d'Air France, qui est utilisé pour la formation des pilotes de ligne. Un simulateur plus vrai que nature, où l'on se retrouve devant un tableau de bord imitant jusque dans les moindres détails celui d'un avion de ligne. Avec un cockpit posé sur vérins, et qui réagit à chaque correction de trajectoire, qui rend chaque vibration et chaque secousse d'un vol réel. Les simulateurs étant peu utilisés ce jour-là, j'ai même pu choisir l'engin à bord duquel je voulais voler : un Boeing 737. Après un briefing d'une trentaine de minutes, mon instructeur (qui allait être mon co-pilote durant le vol) m'a fait entrer dans le cockpit, et m'a prié de prendre le siège du commandant de bord. A l'instant où je me suis retrouvé devant le tableau de bord, j'ai oublié qu'il s'agissait d'une simulation. Tout, autour de moi, qu'il s'agisse du cockpit ou du paysage, était trop bien rendu. Par le hublot, je pouvais admirer le coucher de soleil, tout en vérifiant les instruments de bord avant le décollage. Le cockpit , éclairé par les multiples voyants lumineux et écrans du tableau, donnait un réalisme époustouflant à la scène. Durant une heure, j'ai complèmement oublié qu'à l'extérieur, dans le monde réel, nous étions seulement le matin ! Et tout, au cours de cette heure, fut à l'avenant. Le monde réel n'existait plus. Il n'y avait plus que moi, commandant de bord d'un Boeing 737, en provenance de Lyon et à destination de Genève, par une soirée tranquille. Lorsque je suis ressorti dans le monde réel, c'était seulement la fin de la matinée. C'est bien la première fois qu'un simulateur de vol me fait ressentir le décalage horaire ! Pour en savoir davantage, allez sur le site spécialiste vol en simulateur.